Vous pensiez investir. Faire un placement malin. Ou simplement profiter d’une opportunité qui semblait sérieuse, et trop belle pour être ignorée. Et puis, peu à peu, tout s’est dérobé : les interlocuteurs deviennent changent, les retraits sont impossibles, les demandes de « frais de déblocage » s’enchaînent.
Vous venez de découvrir que vous êtes victime d’une escroquerie. Peut-être s’agissait-il d’un faux courtier, d’une plateforme frauduleuse, ou d’un « conseiller » rencontré sur les réseaux sociaux. Dans tous les cas, vous n’êtes pas seul·e. Ces derniers mois, les fraudes à l’investissement et aux crypto-actifs explosent, dopées par la remontée des cours et l’intelligence artificielle générative utilisée par les arnaqueurs.
Vous avez encore des recours
Face au choc, à la honte ou à l’envie de tourner la page, beaucoup renoncent à agir. Ou pire : ils tombent une seconde fois dans le piège, en répondant à des sociétés qui leur promettent, contre paiement, de « récupérer les fonds ». Ces promesses sont toujours une suite de l’arnaque initiale.
Heureusement, il existe une autre voie. Plus sérieuse, plus exigeante aussi : celle du recours judiciaire. Ce que beaucoup ignorent, c’est que la justice dispose de moyens pour récupérer des informations, identifier les plateformes d’échange impliquées et, dans certains cas, remonter jusqu’aux personnes derrière l’arnaque.
Le chemin vers la justice : structurer son dossier pour agir efficacement
Agir en justice ne veut pas dire se lancer dans une bataille interminable sans garanties. Cela signifie d’abord de monter et préparer son dossier, documenter les faits, et utiliser les bons leviers pour que la justice puisse se saisir concrètement et simplement de l’affaire.
Le dépôt d’une plainte avec constitution de partie civile permet de mettre en mouvement l’action publique. Concrètement, cela permet de saisir directement un juge d’instruction, d’ouvrir une instruction pénale en bonne et due forme, et de forcer les investigations – là où une simple plainte au commissariat peut, hélas, rester lettre morte.
Ce type de démarche implique un travail en amont: analyse des preuves, rédaction de la plainte, documentation complète du parcours des fonds, etc.
C’est ce que nous proposons : un accompagnement clair et structuré. Et surtout, sans illusion mais avec de vraies perspectives.
Remonter la trace des fonds : la blockchain comme alliée
Contrairement à ce que l’on croit, les crypto-monnaies ne sont pas synonymes d’anonymat absolu. Au contraire : chaque transaction laisse une trace sur la blockchain, un registre public et infalsifiable. Ce sont ces empreintes numériques que nous exploitons, avec l’aide de sociétés spécialisées, pour comprendre où sont passés les fonds.
Un rapport de traçabilité bien réalisé permet d’identifier les adresses impliquées, de cartographier les flux de crypto, et surtout de repérer les plateformes d’échange centralisées qui hébergent les portefeuilles bénéficiaires des fonds dérobés. Ces plateformes ont des obligations d’identification de leurs clients (KYC), ce qui permet, avec une réquisition du juge, d’obtenir des noms, des coordonnées ou des comptes bancaires.
Certes, il arrive que la personne identifiée soit un simple prête-nom. Mais même dans ce cas, on dispose d’un point d’entrée. Une accroche pour l’enquête. Une porte par laquelle la justice peut s’engouffrer pour remonter la chaîne et viser les véritables auteurs.
Agir vite, agir bien : ce que vous pouvez faire dès maintenant
Si vous avez été victime, ou si vous pensez que l’un de vos proches l’a été, le plus important est de ne pas rester seul·e face à l’arnaque. Ne répondez plus aux prétendus « services de récupération » qui vous demandent de payer à nouveau pour soi-disant débloquer vos fonds : c’est une escroquerie de second niveau, désormais bien connue.
En revanche, il est tout à fait possible de reprendre la main. De préparer votre dossier. De déposer une plainte. Et d’enclencher une procédure qui, sans garantie, maximise vos chances d’identification des auteurs et, potentiellement, de récupération. Le temps peut jouer contre vous : plus vous attendez, plus les fonds peuvent être convertis, mélangés, ou sortis des radars.
Nous proposons un accompagnement des victimes avec un premier rendez-vous pour faire le point et, si vous le souhaitez, enclencher les démarches. Ce premier échange permet aussi d’évaluer la faisabilité du dossier, de répondre à vos questions, et de briser l’isolement que subissent trop souvent les victimes.
Photo de Jakub Żerdzicki sur Unsplash

Avocat en droit des affaires, Florian conseille les entreprises et les start-ups à développer leur activité dans divers secteurs.
Florian a développé un savoir-faire dans le droit des technologies et plus particulièrement sur la technologie blockchain qu’il pratique quotidiennement. Il conseille régulièrement des start-up et des sociétés actives dans l’industrie blockchain. Grâce à sa formation, Florian offre un service complet aux entrepreneurs qui façonnent le monde de demain.